Mais au-delà de cette compétition, les châteaux de la vallée de la Dordogne ont également collaboré, souvent par nécessité. On estime que pas moins de 1000 châteaux fortifiés ont ponctué cette région à travers les siècles, constituant un véritable maillage défensif. Parmi eux, les forteresses de Castelnaud, Beynac, Domme, et Montfort jouaient un rôle clé dans le contrôle des axes fluviaux, essentiels pour le commerce et les déplacements militaires.
Le contrôle de la Dordogne : enjeu majeur
Le fleuve Dordogne n’était pas seulement un élément naturel d’une grande beauté. À l’époque médiévale, il représentait une artère commerciale stratégique, reliant le Massif central aux alentours de Bordeaux. Les châteaux comme Castelnaud tiraient parti de leur position stratégique pour percevoir des droits de passage sur la navigation fluviale.
Des alliances temporaires émergeaient parfois entre châteaux pour défendre ces précieuses routes contre des bandes de pilleurs ou des forces ennemies. Ainsi, en certains moments de trêve, des échanges d’informations ou des mises en commun de ressources ont pu avoir lieu entre les différentes forteresses de la vallée.