Le charme de La Chapelle tient autant à ses histoires qu’à ses pierres. Observer le bâti local, c’est lire dans les couches successives du temps : ancres forgées sur les linteaux, escaliers rudimentaires en bois, pigeonniers nichés sous les toitures, vieux fours à pain sous appentis. En 1982, un recensement de la Société d’Archéologie du Périgord dénombrait dans le hameau :
- 6 maisons antérieures à 1830, quasiment inchangées ;
- 2 puits à margelle couverts de lauzes, toujours en service lors des sécheresses estivales ;
- 3 abris troglodytiques en bordure de falaise, anciens refuges lors des crues ou des conflits.
Certaines maçonneries portent encore les traces noircies d’anciens fours à chaux, abandonnés avec l’introduction du ciment Portland à la fin du XIX siècle. Le hameau est également ceinturé d’une quinzaine de murets en pierres sèches, alignant parfois plus de 120 mètres, typiques du Périgord, érigés pour délimiter les anciennes parcelles de noyers et de tabac.
Chaque printemps, un chantier participatif local travaille à leur restauration, témoin d’une dynamique portée par l’association « Castelnaud Patrimoine », chargée de sensibiliser habitants et visiteurs à la sauvegarde de cet héritage (source : castelnaudpatrimoine.fr).